
Houssein se tenait au bord de la mer, regardant les vagues s’écraser sur le rivage. Il se sentait comme un naufragé, balloté entre deux mondes. D’un côté, il y avait le Koweït, sa terre natale, avec ses traditions et ses coutumes. De l’autre, il y avait les Philippines, le pays de sa mère, avec ses paysages luxuriants et sa culture vibrante. Il était à la recherche d’une identité, d’un ancrage, mais se sentait tiraillé par ces deux héritages.
Racines de bambou, racines d’un homme
Le bambou, cette plante flexible et résistante, était devenu le symbole de la vie d’Houssein. Comme le bambou, il s’était adapté à des environnements différents, s’était enraciné dans des terres étrangères, mais avait toujours gardé une part de lui-même. Cette plante, qui pousse dans de nombreuses régions du monde, représentait la diversité culturelle et l’interconnexion des peuples.
« لو كنت مثل نبتة البامبو.. لا انتماء لها.. نقتطع جزءاً من ساقها.. نغرسه، بلا جذور، في أي أرض.. لا يلبث الساق طويلاً حتى تنبت له جذور جديدة.. تنمو من جديد.. في أرض جديدة.. بلا ماض.. بلا ذاكرة.. لا يلتفت إلى اختلاف الناس حول تسميته.. كاوايان في الفلبين.. خيزران في الكويت.. أو بامبو في أماكن أخرى. »
Auteur | Saud Alsanousi |
Notes | 58.303 |
Avis | 9.045 |
Pages | 401 |
Genres | Romans, Littérature, Théatre |
Prix littéraires | Nomination pour le NBDB National Book Awards pour la traduction (2023) Prix d’État d’encouragement – Koweït (2012) Prix Saif Ghobash Banipal pour Jonathan Wright (2016) Prix international de la fiction arabe | الجائزة العالمية للرواية العربية (2013) |

En conclusion
ساق البامبو est plus qu’un simple roman ; c’est un voyage personnel pour l’auteur et le lecteur ensemble. Le roman nous invite à réfléchir à la nature de l’identité, à comment elle se forme et comment elle peut évoluer avec le temps. À travers une narration fluide et des personnages multidimensionnels, le roman réussit à laisser une empreinte profonde dans l’esprit du lecteur.